samedi 12 mars 2011

Leçon 6: Grammaire et expressions de base (Partie 02)

A ce stade nous avons vu les Katakanas, les Hiraganas et deux Kanji ( le kanji pour watashi =  私 et le kanji pour yasu(mu)=  休む)

Ce qui est difficile dans l'apprentissage des kanjis c'est la quantité d'information qu'il faut retenir au délà du traçage du signe en lui même ; c'est pour cela qu'il vaut mieux les voir au fur et à mesure pour etre sur de bien les mémoriser. Cela ne sert à rien de se précipiter.

Grammaire japonaise:


En japonais le prédicat (constitué par un verbe, un adjectif ou la copule) est placé à la fin de la phrase, et tous les autres termes avant. L'ordre des différents termes est en général le suivant :
  • Sujet : marqué par les particule  (wa) ou  (ga). (Attention, ceci est une simplification outrancière)
  • Autres compléments (objet indirect, lieu, etc.)
  • Objet : marqué par la particule  (wo qui se prononce "o")

Par exemple :

  • 子どもりんご食べました。Kodomo wa ringo wo tabemashita : un enfant a mangé une pomme.

Tous termes de la phrase peuvent être en principe thématisés. Un terme thématisé se place avant les autres :
  • ringo wa kodomo ga tabemashita : l[es/a] pomme(s), c'est un enfant qui les a mangées.

En revanche un terme focalisé, par exemple avec la particule も (mo), reste en général à sa place habituelle :
  • kanojo wa sakana mo kaimashita : elle a acheté du poisson aussi.

En outre un terme de la phrase peut rester non exprimé si son référent a déjà été évoqué ou s'il est évident :
  • o genki desu ka : comment-allez vous ? (dans un dialogue il est clair que l'on parle de l'interlocuteur, et le sujet est absent)

Les particules qui suivent les principales parties de la phrase sont un outil précieux pour comprendre le sens. Cependant, s'ils sont assez facilement identifiables a l'écrit, il en va tout autrement a l'oral.
Contrairement au français, les mots d'une phrase japonaise ne sont pas séparés par des espaces. En revanche, le japonais utilise des virgules pour indiquer la respiration d'une phrase complexe. La virgule japonaise est orientée différemment de la virgule occidentale :  Quant à l'équivalent du point, il s'agit d'un petit cercle : 
Par exemple : それは、すごい。' C’est-à-dire : sorewa, sugoi. (« Ça, c'est super »)
Le discours rapporté est signalé par des chevrons. 「」 Par exemple : 「すごい」と 言った。 C'est-à-dire : « sugoi toitta. » (« Il a dit : "c'est super" »)

Le sujet


En réalité, bien que la structure de la phrase japonaise commence par le sujet, celui-ci est rarement marqué comme tel et même souvent absent.
premièrement, dans la majorité des cas, on ne trouvera pas la marque du sujet  (ga), mais bien la marque  (wa) qui, bien qu'elle s'applique souvent au sujet, représente en réalité ce sur quoi le locuteur souhaite attirer l'attention de celui qui l'écoute, c'est à dire, un point particulier de son message,supposé connu des deux. un peu comme si en français, au lieu d'un sujet, on commençait les phrases par à propos de .... Le point important, c'est que la marque  (wa) peut s'appliquer à une autre partie de la phrase que le sujet, et dans ce cas, le sujet sera plutôt marqué par  (ga). La particule  (wa) ne s'applique par contre jamais aux pronoms interrogatif nani (quoi) ou dare (qui).
La particule  (wa) peut aussi servir à mettre en évidence un contraste : Mr A mange, Mr B ne boit pas ⇒ A san wa tabemasu, B san wa nomimasen. Il est parfois difficile de distinguer si la particule wa est utilisée pour marquer un contraste. Quand on veut mettre l'accent sur un contraste et que ça n'apparait pas dans la structure de la phrase, on peut l'accentuer par l'inflexion vocale. par exemple, dans la phrase "biru wa nomimasu" ("je bois de la bière", mais en mettant l'accent sur le fait que c'est de la bière que je bois, on pourrait dire : "à propos de bière, c'est ça que je bois"), mais si on accentue le wa pour marquer le contraste, alors la phrase signifie plutôt "je bois de la bière (et rien d'autre)".
Ensuite, très souvent, un certain nombre d'éléments de la phrases japonaise sont souvent élidés quand ils peuvent être déduits du contexte. C'est par exemple très souvent le cas du je quand il est sujet je suis étranger (watashi wa gaijin desu) devient (gaijin desu).
Enfin, il peut-être perturbant de rencontrer les particule  (ga) et  (wa) dans certains contextes ou elle signifient tout à fait autre chose :  (ga) peut également servir de conjonction de coordination avec le sens "mais", et  (wa) peut finir une phrase formulée par une femme, comme expression faiblement assertive ou d'un désir.


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